Projections documentaires « L’art d’habiter la terre » avec Comptoir du doc

Printemps Bruyant co-programme Revers avec COMPTOIR DU DOC au cinéma L'Arvor à Rennes en montrant le film "Autant que faire se peut". L'auteur-réalisateur Neven Denis s'y intéresse à des collectifs d’habitants se réappropriant leur territoire de vie en centre Bretagne.
En écho, COMPTOIR DU DOC propose un film de Pierre Perrault suivant un paysan québécois particulièrement volubile visitant la campagne du Kreiz Breizh des années 70 (où l’on ne parlait pas encore d’écologie), écoutant et donnant son avis sur ce qu’il voit et entend : les anciens métiers qui disparaissent, le remembrement agricole et ses résistances, l’exode rural, la renaissance de la culture et du nationalisme breton.

Cette programmation prolonge les rencontres "AIMONS-NOUS VIVANTS" et la séance s'intitule L'art d'habiter la terre en référence au livre de Kirkpatrick Sale L'art d'habiter la terre - la vision biorégionale (éditions Wildproject), ouvrage fondateur du mouvement biorégionaliste, qui imagine "un monde structuré par la diversité écologique et culturelle, plutôt que par des paramètres économiques et nationaux" et invite "au développement réaliste de ces communautés biorégionales et des lieux où elles sont établies, afin de mettre en place une société qui cesse de détruire la vie".

AUTANT QUE FAIRE SE PEUT de Neven Denis (2022, 67', ODCM)
Un voyage en Centre-Bretagne à la rencontre des femmes et des hommes qui inventent leur territoire.
Autant que faire se peut, ou comment un bouilleur de cru, une éleveuse de vers de terre, des planteurs et planteuses d’arbres, un fabricant de moulin, une chorale de femmes et des bénévoles de recyclerie façonnent leur paysage et renouent avec le vivant. 

C'ETAIT UN QUEBECOIS EN BRETAGNE, MADAME ! de Pierre Perrault (1977, 57', ONF) 
Hauris Lalancette, cultivateur en Abitibi, une région dite marginale du Québec, se rend en Bretagne avec d’autres membres de l’association des paroisses de sa région.
Il vient y chercher l’espoir que la Bretagne n’a peut-être pas trouvé non plus.Dans son périple, il rencontre Glenmor, poète breton qui le fait entrer dans l’intimité de sa famille. A la ferme des parents de Glenmor, Hauris découvre les liens qui unissent les peuples de régions dites marginales par les traditions, la langue, les fêtes, les mythes, le travail…