Difficile de lutter contre un moral en berne devant ce monde vidé de sens, pris dans une inarrêtable course à la croissance, et ne semblant vouloir se réinventer que par la technologie. Plus de différence entre vérité et mensonge, le libéralisme autoritaire gagne du terrain.
Les petites victoires célébrées hier (lettre précédente) sont anéanties dès le lendemain (A69 quand tu nous tiens !), l'écologie est attaquée de toute part au nom du pouvoir d'achat…
Bref, si les fleurs du printemps nous réchauffent le cœur, l'horizon est bien menaçant.
"Pas évident de trouver des sources d’optimisme aujourd’hui reconnait Alessandro Pignocchi* pour qui '"éviter le pire ou atténuer la catastrophe n’est pas un projet politique"…