Projection de « Cochon qui s’en dédit »

Au cœur de cet automne où  l'état géopolitique et écologique du monde semble pire que tout, que peut-on espérer ? Comment se préparer pour affronter les vents contraires ? 

Confrontée à cette question, l'autrice Corinne Morel Darleux (dans une chronique pour Reporterre après l’élection de Trump) convoque "la dignité du présent, ce qu'il nous reste de plus sûr quand les victoires futures semblent de plus en plus hypothétiques dans un monde en train de sombrer", rappelant qu'il n'est "jamais vain de s'interposer, de ralentir le désastre, de tisser des réseaux de solidarité : si nous avons échoué à éviter l'ingérable, peut-être est-il encore temps de gérer l'inévitable..."

Dans l'idée d'envisager l'époque inscrite dans le cycle des saisons (tant qu'elles existent encore ...), pour se préparer à affronter l'hiver, avec comme horizon un nouveau printemps, nous cherchons à repérer les logiques de transformation ; nous nous sommes donc intéressées, pour cette nouvelle lettre, à...

...celui de ce glacier ? Plutôt un "recul", marqueur du réchauffement climatique en cours, dont ces anglais ont trouvé (à raison) qu'il avait davantage changé, en 15 ans, que leur couple... 

Comme l'écrit le journaliste du journal Libération (08/08/24)  la photo - diffusée sur un réseau social par ses protagonistes, et devenue virale avec plusieurs millions de vues -  "ne raconte pas la catastrophe à venir, la catastrophe est là sous nos yeux".

De fait,"le grand déplacement" à opérer, c'est surtout celui de notre modèle économique, de nos modes de vie, bref de notre organisation collective, cela passe donc pas nos manières de penser et d'habiter la terre. 

Dans cette nouvelle (23e) lettre de partage de contenus qui nous interpellent, nous vous proposons...