Edito

L’humanité (ne le) peut (pas)

Il a fait du bruit ce pré-rapport du GIEC (Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat) ayant 'fuité' dans la presse...

L'alerte est maximale (rien de vraiment étonnant) sur les retombées cataclysmiques du réchauffement climatique et il y a cette phrase marquante  La vie sur Terre peut se remettre d’un changement climatique majeur en évoluant vers de nouvelles espèces et en créant de nouveaux écosystèmes, écrivent les scientifiques. Mais l’humanité, elle, ne le peut pas.'

Nous pouvons, peut-être encore,  dans un sursaut de lucidité, nous mettre en mouvement, pour changer de voie. Comme le dit l'ONG Sea Sheperd, 'nos choix d'aujourd'hui impactent le monde demain'.

C'est ce à quoi invite un autre communiqué, celui du réseau Gaïa dans son 'appel du 18 juin (extrait) :

'Est-ce le retour de l'ancien monde ? Allons-nous repartir à toute vapeur, à tout carbone vers ce monde arrivé "à bout de souffle" après cette période de confinement et cette crise sanitaire ?  (...)Face à l'urgence écologique, sociale, économique et démocratique, nous souhaitons faire de ce 18 juin 2021 une date clé pour réveiller et synchroniser les consciences, réussir "l'union sacrée des vivants pour le vivant" et passer à l'action de transformation sociétale.

Comme nous le déclarons en paraphrasant l'Appel du 18 JUIN 1940 : "Rien n'est complètement perdu pour la Terre. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire pour le vivant". Nous appelons donc à utiliser l'immense capacité d'action collective des citoyennes et des citoyens"